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Mc CLIC dans la presse

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L’entreprise MC-Clic fabrique des drones et réalise des prises de vue aériennes à partir de ces derniers.

«Votre imagination, notre limite ». Derrière cette devise se trouvent Erwan Grimaud et sa société MC-Clic. Reprise en 2008 par le jeune passionné de modélisme et d’aéronautique, cette entreprise monégasque, basée à Fontvieille, est spécialisée dans la conception de drones et la prise de vue aérienne. « Notre domaine principal, c’est l’aérien avec des modes de propulsion propres mais nous faisons aussi des drones terrestres et aquatiques. En outre, les prises de vue aériennes (films et photos) que nous réalisons coûtent moins cher que si nous les faisions depuis un hélicoptère », détaille Erwan Grimaud, qui dirige la société. Les drones de MC-Clic peuvent s’équiper d’un appareil photo premier prix comme d’une caméra dernier cri. Même si l’entreprise est davantage tournée vers les professionnels, Erwan Grimaud envisage d’ici peu le lancement d’un drone grand public pour des prises de vue à moins de 500 euros.

 

Pas de matériel aux paparazzi

MC-Clic reçoit 5 à 6 commandes par semaine et une quarantaine de devis sont demandés dans le même temps. Les photographes professionnels forment la majorité des demandeurs. Il leur en coûte entre 8326 et 9240 euros (hors taxes) selon le type de drone demandé. « A ce prix-là, le drone va être extrêmement fiable et stable. Je le vérifie une dizaine de fois avant de le céder. Une formation d’un à deux jours est également offerte sur un drone miniature », explique Erwan Grimaud. Toutefois, il s’applique une règle?: pas de vente aux paparazzi. Il se renseigne aussi sur chaque potentiel acquéreur. « Je vérifie systématiquement auprès de la Sûreté l’identité des acheteurs. S’il y en a un qui est fiché, quelque soit la raison, je ne lui vends pas de drone, car, d’une part, c’est un outil professionnel. Et d’autre part, il s’agit d’un matériel sensible et qui peut être dangereux, mal utilisé », indique le gérant de MC-Clic. Les pièces proviennent de 20 à 30 fournisseurs différents, majoritairement situés en Allemagne, en Espagne, en Amérique et en Asie. A terme, le jeune homme souhaiterait ouvrir une mini-unité de production pour les créer en principauté. Une fois les pièces acquises, l’assemblage d’un drone sur-mesure dure environ une semaine. Quant aux prises de vue, tournées en HD comme en 3D, les demandes sont variées?: golfs, paysages, restaurants, châteaux et même une comédie musicale de la région.

 

En contact avec la Guardia di Finanza

Pour l’instant, la société demeure en phase de développement. Son chiffre d’affaires a augmenté de 75,5 % entre 2010 et 2011 sur la période de janvier à mai. « Tout ce que nous avons gagné, nous le réinvestissons dans le matériel et les caméras. MC-Clic est encore jeune. On va réduire les coûts de développement vers la fin de l’année 2012 Le but est de mettre à disposition du matériel innovant made in Monaco à des tarifs compétitifs », analyse Erwan Grimaud. Autre objectif visé?: une aide à la police monégasque. Si Erwan Grimaud est déjà en contact avec la Guardia di Finanza (police italienne), il espère une collaboration avec la Sûreté publique. « Il y a des produits comme des drones de déminage, d’inspection ou de vidéo-surveillance pour des retours vidéo dans certains événements qui pourraient être utilisés. Il faudrait qu’il y ait une synergie ». En attendant, MC-Clic vole toujours plus haut dans le ciel de la principauté.

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